> Mes interventions au Conseil Communal
Compte-rendu du conseil communal du 21 décembre
Le Conseil Communal du 21 décembre
Il débute par une minute de silence en l’honneur de la Ville de Liège, dont le soutien à Schaerbeek avait été particulièrement apprécié lors de l’explosion de l’année dernière.
Saint Nicolas nous a ramené le Bourgmestre et rendu le conseiller communal Frédéric Nimal, tandis que la Bourgmestre faisant fonction Cécile Jodogne redevenait « simple » échevine de l’urbanisme. C’est Laurette Onkelinx qui eut les mots les plus forts pour féliciter le travail de la Bourgmestre et de l’Echevin, tandis qu’Isabelle Durant a joliment discouru sur le « nom commun masculin singulier » de bourgmestre pour le transformer en « nom pas commun féminin pluriel ».
A l’occasion de ces quelques mots de gratitudes, j’ai au nom de mon groupe remercié chaleureusement Cécile et Bernard pour le professionnalisme dont ils ont fait preuve dans la gestion de leurs services respectifs comme dans celles des débats du conseil communal.
Tout d’abord, c’est le CPAS qui présenta son budget 2012. Je suis intervenu au nom de mon groupe afin de « simplement dire que les différents éléments de gestion financière et stratégiques présentés par le Centre Public d’Aide semblent répondre globalement aux défis auxquels il doit faire face. Défis dans un monde de contrainte. Le budget est en hausse modérée, c’est vrai. Mais c’est vrai que la hausse de la pauvreté est toujours d’actualité. Il n’y a donc pas de miracles. En 2012 par ailleurs, le Centre Public d’Aide va inaugurer une nouvelle maison de repos la Cerisaie sur le site de Brien. Ce site qui, vous le savez, aura bénéficié d’un renouvellement complet au cours de cette mandature avec un centre sportif, de nouvelles bibliothèques, un nouvel hôpital et donc, une nouvelle maison de repos. Au stade actuel du chantier de cette maison de repos, chantier bien avancé, autre bonne nouvelle : il n’y a pas de dépassement de budget.
Il est donc des évidences qu’il faut rappeler. Mon groupe, composé d’élus FDF et d’élus MR, joue pleinement son rôle social et sociétal pour soutenir les plus démunis et les relancer dans la vie. Mais en gestionnaire, mon groupe sera toujours plus attentif à ce que les frais de structures du Centre Public d’Aide soit aussi minimes et efficaces que possibles. Et ce, afin que l’argent que nous investissions dans les aides parvienne le plus possible aux personnes ressortissantes du CPAS. Ressortissantes et, espérons-le, ressortantes un jour de leurs conditions de vie difficiles. »
Si le Cdh dû reconnaître la constance des objectifs poursuivis par le CPAS, il demanda si ces objectifs pouvaient faire l’objet de mesure. Cette demande est légitime.
Hiver sur les finances schaerbeekoises", selon l’Echevin du budget, qui nous fit une présentation lors du conseil communal de mercredi sur le budget 2012 . C'est vrai, Dexia et la crise économiques ont rendu la tâche des autorités communales très difficile.
De gros efforts vont devoir être poursuivis et il va falloir faire appel à quelques provisions constituées en début de mandature pour équilibre le budget.
Mais c'est le jeu éléctoral de la région bruxelloise que je trouve surtout pathétique.
En effet, quand le management d’une société (que l’on peut comparer au Collège des Echevins) présente son plan pour l’an prochain à son conseil d’administration (qui est le conseil communal), et que ce plan prévoit un déficit de 0,25%, le conseil d’administration demande au management de travailler encore et de revenir avec un budget à 0% de déficit. L'équilibre n'est pas loin et il doit être possible de le trouver. Et puis c'est aussi ce que voudront les actionnaires (les habitants de Schaerbeek). Ou alors il y a autre chose…
D’après mes informations, c’est le Cabinet Régional du Ministre Piqué (PS) qui force les finances de notre commune à être en négatif, afin de tenter de nous empêcher d’arriver avec un budget sérieux devant l’électeur. Comme la Région de Bruxelles à la tutelle sur les finances de Schaerbeek, elle peut nous y forcer. Si cela s'avère exact, c'est de l'abus et c’est scandaleux.
Enfin, j’ai posé deux questions lors de ce conseil :
1) Quelle est la suite du dossier Dexia ? L’Echevin nous informa que la commune fourbit ses armes et citera sans doute en justice, avec d’autres communes. Suite le mois prochain puisque la commune doit demander l’autorisation au conseil avant de poursuivre en justice/
2) Quels sont les armes contre les maisons abandonnées ? C’est le Bourgmestre qui répondit en me brossant un tableau complet de l’arsenal à disposition pour lutter contre l’abandon de maisons
a. Si un immeuble se dégrade et cause un préjudice à un immeuble voisin, c’est d’abord un litige entre deux propriétaires. Cela relève donc d’abord du juge de paix et des tribunaux civils.
b. L’action communale se met en place lorsqu’il y a un risque de tranquillité, de sécurité ou d’hygiène (rats, mérule, hygiène, corniches menaçantes etc.). C’est alors la police des bâtiments qui intervient. Le Bourgmestre peut citer en justice ou faire procéder à des travaux d’office
c. La taxe sur les immeubles à l’abandon fut mise en place il y a 16 ans. Elle a pour but de forcer les propriétaires à rénover plutôt que de payer la taxe. Pour la mettre en œuvre, il faut procéder à un premier constat. Le propriétaire a alors un an pour rénover. Un deuxième constat négatif déclenche la taxation. Cela peut conduire à la vente publique forcée afin de récupérer le montant dût de la taxe.
d. Dans certains cas, l’expropriation par la commune peut être subsidiée.